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Par Floran Palin le 21 Février 2017 à 16:00
Les prévisions d'Oxford seraient crédibles si les études prenaient en compte les dynamiques des crises systémiques du Capital.
-En 2013, deux chercheurs d'Oxford estimaient dans une étude que l'automatisation présentait un risque pour 47 % des emplois, soit un taux de chômage de plus de 50%.
-En 2016, une étude de l'OCDE affichait une estimation moins pessimiste, rabaissant ce chiffre à 9%. La raison principale de cette estimation rabaissée consistait dans le fait que l’étude d’Oxford ne prenait en compte que les branches de métiers et non les tâches réalisées et de leur évolution, ainsi que la création de nouveaux emplois. Cependant, il ne s’agit pas pour autant d’un constat rassurant. L'automatisation de 9 % des emplois signifierait quelques 2 millions de chômeurs supplémentaires, soit un taux de chômage de 17%.
-Une récente étude réalisée par France Stratégie (d’après Dares-Drees-DGAFP-Insee, enquêtes Conditions de travail), aux analyses et conclusions proches de la précédente, estimait quant à elle la destruction d'emploi à 15%. Avec une telle destruction d'emploi, on aurait 3 à 4 millions de chômeurs supplémentaires, soit un taux de chômage de 25%.
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Par Floran Palin le 23 Décembre 2016 à 12:00
Encore un très bon article de Benoît Bohy-Bunel, sur le capitalisme et ses crises, la critique du Keynésiannisme et du Néo-Libéralisme.
Sommaire :
1° Profit et plus-value
2° Approfondissements post-lukàcsiens : capital productif, capital fictif
2°. 1. Les mécanismes de la crise
2°. 2. Formule de la circulation du capital fictif dans l’économie dite « réelle »
3° Le délire consistant à vouloir « préserver « l’économie dite « réelle »
Note : à propos de la baisse tendancielle du taux de profit « réel »
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Par Floran Palin le 20 Décembre 2016 à 09:00
Loin des caricatures ambiantes pro ou anti-scionnistes, Benoît Bohy-Bunel nous livre ici, sous toile de fond d'une critique de l'Etat, du nationalisme, du capitalisme et de la valeur, une très intéressante analyse des enjeux philosophiques, économiques et sociaux du conflit Israélo-Palestinien.
Sommaire
- Antisionismes modernes
- Deux critiques concurrentes du « sionisme » moderne
- Antisionisme et antisémitisme
- Une critique structurelle des Etats-nations totalitaires modernes, par-delà « sionisme » acritique, et « antisionisme » fétichiste
- Le « sionisme » devenu « idéologie »
- L’idéologie chez Arendt
- Idéologie moderne et capitalisme
- Capitalisme et Etats-nations
- L’antisionisme obsessionnel : une « critique » fétichiste et spectaculaire de l’Etat-nation moderne
- Critiquer la forme nationale-étatique moderne pour défendre les individus qu’elle « représente », et qu’elle met ainsi en danger.
- Toute dynamique guerrière ou meurtrière entretient le désastre
- Un certain « antisionisme » fétichiste, confusionniste, et trop présent aujourd’hui
- Une certaine « extrême gauche » cloisonnée qui s’inscrit dans une dynamique dangereuse
- Lutter contre le nationalisme étatique
- Ouvertures messianiques, non obsessionnelles, et non téléologiques
- L’abrahamisme face aux Etats-nations modernes
- Perspectives plurielles
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Par Floran Palin le 12 Décembre 2016 à 09:00
La critique marxienne de la valeur
Une critique de la richesse fétichisée, qui approfondit la critique radicale de l’exploitation, contre tout altercapitalisme superficiel
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Benoit Bohy-Bunel
Sommaire. La richesse dans une société fétichiste
a) Richesse matérielle et richesse abstraite
b) Des conséquences désastreuses très réelles liées à ce primat accordé à la richesse abstraite au sein du capitalisme : la valeur comme force impersonnelle hostile qui s’oppose au travailleur
c) Un autre aspect de l’abstraction capitaliste qui engendre des conséquences objectivement désastreuses : la contradiction entre une réalité finie et un procès économique d’accumulation qui se veut infini
d) Le mouvement de la richesse abstraite au sein du capitalisme : l’argent comme fin en soi tautologique et formelle
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Par Floran Palin le 6 Décembre 2016 à 18:00
Interrogé récemment sur France Inter, Benoît Hamon évoquait les problèmes socio-économiques qu’implique le développement du numérique et de la robotique appliqués à la production. Les propositions de Benoît Hamon pour y faire face s’inscrivent, sans surprise, dans un schéma réformiste et alter-capitaliste. Cependant, le fait de poser le débat sous cet angle constitue un apport incontournable pour dépasser les analyses erronées de la crise, attribuant son origine à l’Europe, à la mondialisation, aux banques et à la finance.
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