• La « Nouvelle Ecologie » du Front National

    La « Nouvelle Ecologie » du Front National : défendre le capitalisme et l’Etat-Nation au détriment des classes populaires

    En décembre 2014, le FN a décidé de lancer un collectif nommé « Nouvelle Ecologie ». Cette démarche à pour but de contester l’hégémonie d’EELV sur la thématique de l’écologie, et s’inscrit dans une logique qui n’a pour but que de défendre le capitalisme et l’Etat-nation. Au final, ce seront encore une fois les classes populaires qui paieront la facture.

    Les préoccupations écologiques du Front National ne sont pas nouvelles

    Cela fait bien longtemps que ce parti développe dans ses programmes un volet « écologie ». D’abord radical, et centré sur le retour à la terre, le terroir, le bon petit monde naturel campagnard d’antan, et la protection des phoques et des animaux de compagnie, son programme à évolué en intégrant des réflexions sur les transports et les flux de marchandises, les énergies nouvelles, les transformations agricoles, (même si, sur ce dernier point, le FN s’aligne aujourd’hui davantage sur les positions de la FNSEA). Mais alors, pourquoi donc le FN à-il besoin de lancer des collectifs larges sur la thématique écologique ?

    Les raisons officiellement avancées

    Le FN entend se positionner d’une part contre l’inconséquence du PS et de l’UMP, dont l’action concernant l’écologie se résume surtout à une démarche de communication. D’autre part, le FN entend explicitement contester le terrain d’Europe Ecologie Les Verts, dont la préoccupation serait de nature idéologique, au détriment de la faisabilité économique et sociale de ses propositions. Mais ces raisons justifient-elle également le lancement d’un collectif ? Le FN ne peut-il se suffire à lui-même pour traiter de ces questions ?

    La stratégie politique du FN à travers les collectifs « Nouvelle Ecologie »

    Le FN est un parti en construction. Il manque de cadres, de chercheurs, de bons communicants. En conséquence, à l’occasion de l’intronisation de Marine Le Pen à sa présidence, le FN à développé une stratégie d’ « ouverture », qui s’est notamment manifestée par le lancement du « Rassemblement Bleu Marine », de think tank tels que « idées nation », des collectifs Collectif Racine (enseignants), Collectif Marianne (étudiants), Audace (jeunes entrepreneurs), ceci dans le but d’attirer des experts et des personnalités médiatiques, et donc d’améliorer à la fois sa « compétence » et son influence[1].

    Les collectifs « Nouvelle Ecologie » s’inscrivent clairement dans cette logique. Ils ont pour but de permettre un rapprochement avec les milieux écologistes, avec des experts et des militants de terrain, pas prêts à s’encarter immédiatement au FN, mais gagnés ou pouvant être gagnés aux idées nationalistes. Ces nouveaux militants permettraient ainsi la mise en œuvre de la stratégie d’ « hégémonie culturelle » développée par le FN. L’air de rien, et sous couvert d’argumentaire écologique « rationnel », ils permettraient la diffusion des conceptions nationalistes, protectionnistes, antimondialistes, identitaires, xénophobes et anti-immigration auprès de publics plus éloignés de l’électorat classique du FN. Des expérimenations de ce type ont déjà été tentées par plusieurs groupes d’extrême droite (génération identitaire, égalité&réconciliation, la dissidence, 3ème voie, mouvement d’action sociale, les gentils virus de Chouard), se soldant parfois par des échecs, rencontrant à d’autres moments des succès. Notons également que l’écologie, abordée sous l’angle de la ruralité, de l’agriculture et de la simplicité, est assez prisée par les milieux catholiques, notamment intégristes, implantés dans les campagnes. L’intérêt des collectifs « Nouvelle Ecologie », pour le FN, réside donc à la fois dans la diffusion des thèses nationalistes et dans l’élargissement de sa base électorale.

    Une écologie relativement classique et sans grande nouveauté…

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le FN n’a pas inventé la poudre. Il s’inscrit dans une logique de développement durable bon teint, s’inscrivant au carrefour des propositions de l’écologie réformiste et des franges modérées de l’altermondialisme.

    A travers « Nouvelle Ecologie », il développe ainsi une série positions critiques à l’égard des transports longs de marchandise, de la logique des produits jetable, de l’obsolescence programmée, du gaspillage, de la surproduction et de la surconsommation industrielles, ou encore des bio-carburants, du grand éolien, de la généralisation du photovoltaïque. Il se positionne en faveur d’un renforcement des normes sanitaires, de l’interdiction des OGM dans la production locale et les importations, de la protection de la biodiversité animale, végétale et alimentaire[2], de la lutte contre la déforestation. Il se positionne aussi en faveur d’une relocalisation de la production, ainsi que pour le développement de l’agriculture biologique[3], et une sortie de la PAC et pour l’arrêt des subventions aux grosses exploitations, à la source du développement des monocultures et d’une diminution des variétés. De même qu’il critique les grosses exploitations, il développe une critique de la logique de concentration, du gigantisme et des « méga-structures ». Cette critique est notamment illustrée par le rejet du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Enfin, il entend mener une critique de l’urbanisme s’appliquant surtout à l’inesthétique de l’habitat et défendant des chartes paysagères.

    Parmi les solutions proposées en matière de transition énergétique, le FN parie sur l’hydraulique[4], le bio-pétrole, le bio-gaz, ainsi que sur une conservation du Nucléaire à moyen terme. Sur ce point, le renforcement le la sécurité et la « modernisation » des centrales serait à la charge de l’Etat. Mais le FN n’entend pas conserver l’uranium, en voie de raréfaction. Il entend le remplacer par le Thorium[5] « nucléaire vert » et abondant, et tente de jouer la carte de l’anti-militarisme en s’appuyant sur l’inutilité du thorium au niveau militaire. Cependant, l’usage du Thorium pour le nucléaire civil ne prouve pas pour autant que le FN rejette l’usage de l’uranuim dans le cadre du nucléaire militaire. Il fait aussi l’impasse, au niveau du nucléaire, sur la gestion des déchets actuels, la production et le retraitement de nouveaux déchets, les risques d’entrée en fusion des réacteurs, ou encore les pertes énergétiques liées aux grands complexes.

    …mais en dessous des enjeux actuels

    A travers les collectifs « Nouvelle Ecologie », Le FN s’inscrit dans une logique de développement durable relativement classique. A l’image de son président d’honneur, qui déclarait que « pendant que les réchauffistes s’agitent, il fait -35°C à Moscou », il développe une posture climatosceptique et fait ainsi l’impasse sur l’ensemble des problématiques impliquées par le réchauffement climatique.

    Il n’est donc pas étonnant qu’il n’aborde pas la question de la fonte des glaciers, la montée des eaux[6], la réduction des surfaces habitables au niveau du globe, le développement d’épidémies, l’effondrement des rendements agricoles, les multiplications de réfugiés climatiques et donc de vagues de migrations conséquentes[7].

    Il n’est pas non plus étonnant qu’il n’aborde ni les questions d’isolation de l’habitat, ni celles de la sortie du « tout voiture », du développement et de la généralisation des transports en commun et des transports doux.

    S’inscrivant dans une logique de développement envisagée sous l’angle de la croissance économique, et se positionnant pour la défense de l’économie de marché plutôt que pour en sortir, il prône une sorte de grand « green washing ». Il ne reconnaît pas, en matière d’écologie, la nécessité d’une politique de décroissance, admise depuis longtemps par tout écologiste un minimum consistant.

    De même, si le FN, à travers « Nouvelle Ecologie », développe une posture favorable à la réduction des déchets, il ne s’en prend pas à la publicité, symbole et cœur de la société capitaliste marchande, source de pollutions conséquentes, et de gaspillages monstrueux, non seulement de matière et d’énergie, mais aussi de temps et d’intelligence.

    Pas un mot non plus sur la critique des brevets d’exploitation, source d’appauvrissement de la biodiversité, de règlementations liberticides envers les petits producteurs, de leur appauvrissement et de leur expropriation par les multinationales de l’agro-buisness.

    Le problème du cadre national

    Le cadre national constitue bien évidemment le point d’appui principal des collectifs « Nouvelle Ecologie » lancés par le FN. L’Etat-nation constituerait un cadre propice du fait qu’il aurait des « Institutions légitimes », et une « culture commune ». Cette affirmation est contestable en deux points. D’une part, qualifier l’Etat-nation et la république d’institutions légitimes, quand on sait qu’elles sont le fruit, depuis le départ, de la domination d’une minorité sur la majorité, d’une classe sur une autre, et quand on connaît la manière dont l’Etat-nation républicain a écrasé les tentatives d’émancipation populaires comme la Commune de Paris, la légitimité de ces institutions peut largement être remise en question. D’autre part, si l’on fait fit des micro-différenciations culturelles présentes au sein de chaque nation, et globalement de chaque communauté humaine, les écologistes développent tout aussi bien une culture commune, des manières de penser le monde, de se penser dans le monde, de sentir, de ressentir, ainsi que des codes et des pratiques, et un langage commun, et ce a un niveau transnational. Les argumentaires de justification du cadre national, à ce niveau, sont donc de nature purement idéologique.

    Mais le FN tente maladroitement de développer des arguments pragmatiques. Partant d’une critique bien connue de la mondialisation, le FN traite de la relocalisation de la production à une échelle nationale, et de coopération entre nations comme alternative au libre échange. Il essaie, contre les véritables logiques de défense de la relocalisation, de développer une critique de la décentralisation et de la régionalisation. Cette dernière amènerait à la multiplication de mégastructures régionales[8].

    Il est possible de pointer plusieurs limites à ce raisonnement. Tout d’abord, la critique des mégastructures du FN semple s’inspirer de la critique de la mégamachine, développée par Lewis Mumford et reprise par Serge Latouche. Mais il fait l’impasse sur la dimension fondamentale de cette critique, à savoir le centralisme technobureaucratique que la concentration technique engendre, l’autoritarisme qui en découle, ainsi que la déconnexion des visées de l’intelligentsia technique et du pharaonisme politique avec les besoins réels des populations. Cette impasse est somme toute logique. Le FN défend l’autoritarisme étatique et une vision de la société dont le but serait la réalisation d’une sorte de grand-œuvre civilisationnel, plutôt que comme une manière pour les hommes de s’associer afin de mieux satisfaire leurs besoins réciproques.

    Ensuite, le FN ne prend en considération que de la logique de régionalisation capitaliste, ce qui lui permet de disqualifier tout autre logique de relocalisation que le cadre national. Or la relocalisation sur le plan national n’est pas spécifiquement écologique. Elle ne fait que répercuter les problèmes de division géographique de la production du niveau mondial au niveau national. Il s’agit d’une logique d’import export non plus internationale, mais interrégionale, entrant en contradiction avec la critique annoncée des mégastructures régionales. La distribution de la production se ferait certes sur des circuits plus courts, moins consommateurs en énergie, moins polluants, moins émetteurs de carbone qu’au niveau international. Mais ces circuits de distribution demeureraient plus longs, plus consommateurs en énergie, plus polluants, qu’une production diversifiée à l’échelle d’une région. La relocalisation est une logique de raisonnement en termes de distance et non en termes de frontières. Bien évidemment, relocalisation ne signifie pas enfermement dans un localisme exclusif, mais développement des circuits de distribution les plus courts possibles. Elle implique, en plus de l’autonomie de production la plus grande possible, de repenser les coopérations entre territoires à l’échelle la plus pertinente possible. Or celle-ci ne peut être exclusivement celle du territoire national.

    Enfin, il est assez évident que tout un ensemble de problématiques écologiques liée à la thématique de la décroissance (risques techno-sanitaires, empreinte écologique, choix énergétiques, réchauffement climatique, extinction de pans de la biodiversité) impliquent des conséquences globales. Traiter de ces problèmes à une échelle locale ou nationale n’aura qu’un effet dérisoire si des modifications conséquentes ne sont pas apportées dans l’ensemble des territoires hautement industrialisés. Des décisions concertées doivent par conséquent être prises à l’échelle planétaire, afin d’y assurer au maximum l’équilibré et l’égalité sociale. Il ne s’agit pas ici de défendre l’idée d’un gouvernement mondial autoritaire, mais de réseaux de coordination fédéralistes et autogestionnaires en fonction de l’échelle de pertinence à laquelle chaque problématique peut s’appliquer.

    Comme nous le constatons, la justification du cadre national par le FN, à travers les collectifs « Nouvelle Ecologie », relève donc d’une préoccupation principalement idéologique. Elle conduit à des erreurs volontaires d’analyse concernant l’interprétation de la logique de relocalisation, la critique de la concentration technobureaucratique et le traitement des problématiques à répercussion globale.

    Une démarche de défense du capitalisme… dont on peut d’emblée deviner l’inefficacité

    Le collectif « Nouvelle Ecologie » du FN entend promouvoir un « Modèle marchand protectionniste et patriote ». En cela, il s’inscrit clairement dans une logique de défense du capitalisme, de la croissance économique et de l’économie de marché. Pour cela, il s’appuie sur les propositions économiques habituelles du FN : sortie de la zone Euro et maitrise nationale de la politique monétaire, par la réhabilitation d’une monnaie nationale et la mise en place d’une banque centrale d’Etat, pouvant délivrer des crédits à bas taux d’intérêt, politique de dévaluation. Il démontre une fois de plus la limite de sa critique économique.

    D’une part, la maitrise de la politique monétaire semble constituer une réponse à tous les maux de la société, et là est bien le problème. Comment, en effet, le FN pourrait-il concilier le remboursement de la dette publique de la France (qu’il ne propose pas d’annuler), un investissement sécuritaire, policier et militaire exigeant, le maintient d’un certain nombre de services publics, et une transition écologique, tout en prônant une diminution des impôts, une diminution des cotisations sociales patronales et des taxes professionnelles ? De plus, une politique de dévaluation tendrait à augmenter la dette publique, et n’aurait pour vocation qu’à favoriser les exportations. L’avantage concurrentiel ne tiendrait pas, du fait que d’autres pays s’aligneraient sur cette logique, ce qui entrainerait une pression des salaires à la baisse. S’ajoute aussi à cela le fait qu’une politique basée sur l’exportation est fortement émettrice en CO2 et entre ainsi en contradiction avec la critique du libre échange, des flux de marchandises mondialisés, et des logiques de relocalisation. Comme on peut le constater, ce programme ne tient pas debout.

    D’autre part, le moins que l’on puisse dire, c’est que le FN est incapable de comprendre la dynamique interne du capitalisme et des crises économiques. En témoigne l’analyse superficielle selon laquelle la crise et l’austérité ne seraient dues qu’aux affres du libre échange et de la financiarisation. Le FN fait l’impasse sur les causes profondes de la crise, dont la financiarisation n’est que la partie émergeante de l’iceberg. Le crédit n’a été qu’une stratégie pour masquer et différer la crise structurelle de fond du capitalisme, qui prend racine dans la conjonction entre le développement technique et la concurrence économique, et qui se manifeste par la tendance à la baisse du taux de profit, mais aussi des salaires. Une politique économique développementaliste, basée sur l’augmentation constante de valeur ajoutée pour se financer, ne peut que conduire à l’échec dans un système ou l’argent génère en réalité moins d’argent. Ainsi, les politiques basées sur l’emprunt constituent un pari sur une valeur à venir qui ne viendra pas, et présagent une aggravation de la crise plutôt qu’une sortie de crise.

    Enfin, le FN ne développe aucune réflexion sur le fait que la dynamique marchande et concurrentielle, inhérente au capitalisme, constitue un accélérateur du productivisme. Pour augmenter les profits, il faut vendre toujours plus, donc produire toujours plus. Face à la concurrence, qui est le propre de l’économie de marché, il faut produire plus vite, avec le moins de main d’œuvre possible, payée le moins cher possible, avec le plus de machines possibles. Pour éviter les seuils de saturation des marchés et l’arrêt de la production à long terme, les capitalistes sont forcés de mettre en place une politique d’obsolescence programmée, afin de renouveler régulièrement le besoin d’équipement. Pour pallier aux gaspillages de matière, le FN propose de créer des entreprises afin de généraliser le recyclage[9]. Nous avons donc affaire ici à 4 niveaux de surconsommation matérielle et énergétique. La seule solution pour briser cette logique productiviste consiste à prendre pour point de départ le fait de produire en fonction des besoins, puis procéder à une réévaluation collective et démocratique de ces besoins, en toute indépendance des faux besoins introduits par les industries marchandes. Or cette solution implique le communisme autogestionnaire et libertaire. Elle est incompatible avec la recherche du profit, le modèle marchand et la concurrence, qui constituent le fondement de la dynamique capitaliste.

    Une facture salée pour les classes populaires

    Réduction des dépenses de l’Etat, investissement policier et militaire, allègement des cotisations sociales patronales, diminution des impôts constituent les points forts du programme économique du front national. A cela devraient s’ajouter des investissements publics et privés en faveur de l’écologie. Cependant, comme le FN, qui s’inscrit dans une logique de croissance économique, ne pas puiser les financements étatiques dans les colossales fortunes de la bourgeoisie Française, il est évident que la facture devra être payée par les classes populaires. A moins que ces propositions d’investissement écologiques ne soient pour le FN que de belles promesses électorales, afin de gonfler encore davantage ses scores et de faire un pas de plus dans sa conquête du pouvoir.

     

    [1] Cette stratégie n’est en outre pas nouvelle. Dès le départ, le FN a développé ses think tank, ou y a pratiqué l’entrisme. La stratégie de dédiabolisation avait également été initiée par Mégret dans les années 90. Le changement réside surtout dans une certaine modernisation du FN et dans la médiatisation de cette stratégie, de la succès story de la dynastie Le Pen, sur fond de crise économique et de mise en scène d’une insurrection islamiste.

    [2] La biodiversité alimentaire est en outre convoquée pour lancer une attaque raciste. En effet, dans la partie « pollution et santé », le FN l’oppose à « la diversité culturelle et le métissage forcé des peuples ».

    [3] Il entend favoriser l’agriculture biologique labellisée, respectant le cahier des charges officiel, et non pas les petits producteurs n’utilisant pas de pesticides et sortant de la logique de production intensive.

    [4] Ce positionnement rejoint la défense, par le FN, du projet de barrage de Sivens dans le Tarn.

    [5] Pour une critique de l’usage du Thorium :

    http://www.sortirdunucleaire.org/Le-thorium-combustible-nucleaire

    http://www.sortirdunucleaire.org/La-fable-du-Thorium

    http://www.sortirdunucleaire.org/Le-thorium-l-avenir-du-nucleaire

    http://www.sortirdunucleaire.org/Thorium-pour-un-avenir-nucleaire

    [6] Ce n’est bien évidemment pas la fonte des glaces qui provoque une augmentation du niveau de la mer. Cette augmentation est liée au phénomène de dilatation de l’eau lorsque lors d’une hausse de température.

    [7] Sur ce dernier point, on connaît déjà la réponse du FN : fermeture des frontières, multiplication des contrôles d’identité, notamment au faciès, renforcement des agences de défense des frontières à l’image du FRONTEX, etc.

    [8] Par exemple, l’aéroport de Notre Dame des Landes. Le collectif « Nouvelle Ecologie » parle aussi des hôpitaux.

    [9] Le recyclage ne peut constituer un substitut à une limitation de la production. En effet, du fait de la loi de l’entropie, les objets transformés subissent avec le temps des pertes et des dégradations. Tout ne peut pas être recyclé. De plus, le recyclage est gaspilleur en énergie au niveau du tri et de la re-transformation des matériaux.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Janvier 2015 à 18:55

    ... merci pour cette belle analyse sur ce confusionnisme décadent, le fascisme, comme le capitalisme, récupère les plus belles idées pour les récupérer et surtout... les salir !

    >> publié, bien sûr, dans Socialisme libertaire ! !

    Fraternellement.

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