• Des liens et vidéos illustrent cet article, pour montrer le consensus "anti-finance" qui s'est constitué après la crise de 2008.

    Il ne s'agit pas une seule seconde de mettre "dans le même panier" toutes ces tendances politiques très différenciées (Sarkozy, Le Pen, Hollande, Mélenchon, Lordon, Soral, etc.), mais de définir des structures générales pseudo-critiques qui donnent à penser aujourd'hui.

    Le point en commun entre ces tendances est un altercapitalisme tendancieux, qui se fait passer pour plus radical qu'il ne l'est en réalité. Mais la dénonciation des tendances fascisantes ici considérées doit bien sûr être plus radicale que celle des autres tendances, simplement réformistes ou sociales-démocrates.

    Nous pouvons voir néanmoins que les tendances sociales-démocrates dites "de gauche", hélas, en personnifiant tendanciellement les agents responsables de la "crise", ne sont aujourd'hui plus si difficilement récupérables par les confusionnistes rouges-bruns.

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  • Introduction et préface, en pdf, de cet essai

    Bibliographie indicative (à compléter)

    I Ecrits critiques

    Jappe, Anselm, Les aventures de la marchandise, Paris, Denoël, 2003

    Marx, Karl, Grundrisse, Paris, Editions sociales, 1980

    Marx, Karl, Contribution à la critique de l’économie politique, Paris, Editions sociales, 1977

    Marx, Karl, Capital, première édition, Paris, Editions du Cerf, 1977

    Marx, Karl, Capital, Livre I, Paris, Flammarion, 2008

    Lukàcs, Georg, Histoire et conscience de classe, Paris, Les éditions de minuit, 2013

    Debord, Guy, La Société du Spectacle, Folio, 1992

    Henry, Michel, Marx, Gallimard, 1976

    II Ecrits

    Honneth, Axel, La lutte pour la reconnaissance

    Worms, Frédéric, Philosophie du soin

    Baudrillard, Jean, La société de consommation

    Lordon, Frédéric, Capitalisme, désir et servitude

    Lordon, Frédéric, Imperium

    Friot, Bernard, L’enjeu du salaire

    Morin, Edgar, Introduction à la pensée complexe

    Michéa, Jean-Claude : interview dans la Revue-Ballast du 4 février 2015 intitulée : « On ne peut être politiquement orthodoxe ».

    Fischbach, Frank, Sans objet. Capitalisme, subjectivité, aliénation,

    Stiegler, Bernard, Réenchanter le monde : La valeur esprit contre le populisme industriel

    Muray, Philippe, Après l'Histoire (chroniques mensuelles parues dans La Revue des Deux Mondes de janvier 1998 à janvier 2000)

    Belhaj-Kacem, Mehdi, Ironie et vérité

    Tiqqun, Théorie du Bloom

    etc.

    Lien : http://benoitbohybunel.over-blog.com/2016/09/un-essai-en-cours-de-construction-combattre-le-capitalisme-totalitaire-sommaire-preface-et-introduction.html

     


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  • Dans son dernier livre, Imperium, Frédéric Lordon se donne pour ambition de « dégriser les libertaires », de leur montrer la voie du « réalisme » et de « l’âge adulte ». Une réponse en défense de l’internationalisme et de l’anticapitalisme radical.

    Frédéric Lordon prétend renouveler la pensée de gauche, en devenant l’intellectuel quasi officiel de Nuit debout. De ce point de vue il amorce de son dernier ouvrage, Imperium, d’une bien étrange façon : en affirmant que le principe de la verticalité est nécessaire dans toute société organisée. Il se réfère essentiellement à la sociologie holiste de Durkheim, selon laquelle, dans une société organisée, le tout est plus que la somme de ses parties, et cette forme de transcendance impliquerait, nécessairement, une verticalité au sein de la société. Les normes morales ou légales découlant de cette supériorité du tout sur ses parties, seraient inévitables, nécessaires. Il nie ainsi le fait qu’elles sont le fruit d’une construction autoritaire. L’idée spinoziste d’un « affect commun » rassemblant les individus en société vient compléter l’analyse.

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  •  
    Une analyse critique de l’altercapitalisme keynésien, du nationalisme-étatisme et du spinozisme de Lordon – avec Benoît d’Alternative Libertaire (théoricien critique, professeur de philosophie)
     
    Une émission d’analyse critique des théories de Lordon, avec, après une courte présentation de l’émission, une première partie de critique de l’altercapitalisme keynésien (qu’il incarne avec d’autres économistes atterrés - ou atterrants) et leurs analyses tronquées du capitalisme depuis 40 ans (1ème partie – 1h40), une deuxième partie de critique de son national-étatisme au travers d’une critique rigoureuse d’Imperium (50 minutes), et une troisième partie de critique de Capitalisme, désir et servitude et sa lecture de Spinoza (25 minutes) – avec Benoît (théoricien critique, militant d’Alternative Libertaire, professeur de philosophie)
     
    PS : Il ne s'agit pas d'une critique ad hominem, mais plutôt des idées qu'entres autres Lordon véhicule.
     

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  •    Le site Esprit 68 publie une compilation de textes réalisée pour une impression en mode livre.  

    Voir ici

    SOMMAIRE

    A propos de cette compilation.............................................................................. 5

    Qu’est-ce que la « valeur » ? Qu’en est-il de la « crise » ? ................................. 9

    Remarques sur les notions de « valeur » et de « dissociation-valeur » ............ 23

    Qui est Big Brother ? George Orwell et la critique de la modernité ................... 37

    Quelques bonnes raisons pour se libérer du travail........................................... 43

    Antisémitisme et national-socialisme ................................................................. 57

    La Princesse de Clèves, aujourd'hui.................................................................. 75

    « Crédit à Mort »................................................................................................. 91

    Sur l’immense décharge du capital fictif........................................................... 111

     

    A propos de cette compilation

       Avec cette compilation de textes, nous proposons de donner un aperçu de différents aspects remarquables de la « critique de la valeur ». La « critique de la valeur » ou « Wertkritik » en allemand, est une proposition théorique qui a pour ambition de renouveler la critique radicale de l’économie politique à partir d’une relecture de Karl Marx. Elle s’est développée à compter de la fin des années 1980, en Allemagne, en Autriche et en France, au sein des groupes et des revues Krisis et Exit, sous l’impulsion d’auteurs comme Robert Kurz, Roswitha Scholz, Norbert Trenkle ou Anselm Jappe. Elle est également représentée aux Etats-Unis, notamment par Moishe Postone.

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