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Reprise du projet vidéothèque de l'histoire du mouvement ouvrier. Plusieurs liens vers des vidéos ont été mis en ligne. A retrouver dans la rubrique "Histoire" de la barre de menu du site.
J'ai volontairement sélectionné des vidéos avec des points de vue différents afin de favoriser la richesse des points de vue, l'ouverture et la recherche des convergences, à une dimension partisane parfois trop étroite dans l'analyse.
J'espère que vous en profiterez !
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La gauche se divise ou oscille entre stratégies électorales et luttes sociales. Cependant, actuellement, aucune des deux ne parvient à l'emporter. Ceci faute d'une adhésion en déclin, que ce soit au niveau des votes et des adhésions aux partis politiques, où des effectifs dans les manifestations et les syndicats. Parmi les raisons de ce manque d'effectifs se trouve sans nulle doute une perte d'hégémonie du socialisme-communisme en tant que projet politique, univers de sens et mode de vie. Surinvestie dans le travail institutionnel, politique et syndical, la gauche néglige une stratégie d'hégémonie culturelle, tandis que celle-ci semble reprise avec un certain succès par un de ses pires ennemis : l'extrême droite. La gauche doit donc renouer avec la pensée de Gramsci pour réévaluer sa stratégie et s'ouvrir des possibles, aussi bien sur le plan électoral que celui des luttes, mais aussi pour re-créer les embryons de contre-société, qui porterons en les germes de la société à construire après la chute du capitalisme.
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Les 12 et 19 juin ont lieu des élections législatives importantes. Pour Macron, élu avec des scores historiquement bas, l’objectif est de maintenir une majorité lui permettant de continuer à servir la classe dominante.
Derrière l’annonce de grandes priorités en faveur du pouvoir d’achat ou de la santé, se cachent en réalité de nouveaux reculs sociaux, notamment l’âge de départ à la retraite. LR et l’extrême droite ne s’opposent pas à Macron, souhaitant simplement conserver ou étendre leur place dans l’hémicycle, en espérant engranger les fruits pourris de la politique antisociale et autoritaire du macronisme.
Les affaiblir, y compris par les élections, est donc un enjeu important afin de mettre notre camp social, le monde du travail, en meilleure position pour développer les mobilisations, construire une gauche de combat, vers une alternative anticapitaliste. Il faut essayer de battre Macron, la droite et de l’extrême droite, en faisant élire le maximum de députéEs de gauche en rupture avec les politiques antisociales et libérales. Nous soutenons donc les candidatures pour une gauche de combat, en rupture avec le social-libéralisme, pour faire entendre les classes populaires et leur donner confiance dans leur capacité à se mobiliser.
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Depuis longtemps déjà, nous entendons parler des 1% les plus riches qui détiendraient 50% des richesses mondiales. Les richesses seraient ainsi mal réparties et il suffirait de triompher d'une infime minorité de la population pour pouvoir les redistribuer et tout remettre dans l'ordre. Une telle conception pêche à deux niveaux. La première est qu'elle entretient l'illusion selon laquelle les crises du capitalisme viendraient de la sous-consommation des masses. La seconde est qu'elle pense l'émancipation comme confrontation avec la domination d'une minorité plutôt que comme procès d'auto-émancipation de classe. Changer la société suppose de surmonter ces deux obstacles !
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