• Barrage à l'extrême droite : une question non pas morale mais de tactiqueBien évidemment, à l'heure de ces lignes, un second tour Mélechon vs Macron serait préférable à un duel entre le président sortant et Le Pen. Mais dans la séquence actuelle, où l'extrême droite cumulée pointe à 30% des intentions de vote du premier tour et où Marine Le Pen est en passe d'accéder au second tour, se pose à nouveau la question du vote barrage. Loin de se résumer à un simple choix moral en âme et conscience, le vote barrage est une option qui doit être réfléchie comme un moment tactique dans une bataille plus large contre un ennemi en pleine ascension, et ce notamment à l’heure où les mouvements sociaux n'ont pas retrouvé leur vigueur et leur force d'antan.

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  • Présidentielle 2022 : les 4 choix de l'anticapitalisme au premier tour, et après ?En 2022, tout comme lors des élections précédentes, les candidatures du capital ne nous offrent aucun avenir radieux. Dès lors, le choix doit se porter sur des proposition qui impliquent la possibilité de sortir du capitalisme. 4 choix se présentent ainsi aux anticapitalistes au premier tour : le vote stratégique pour une gauche au second tour, le vote pour la mise en relief du camp des travailleurs et des travailleuses, le vote pour la mise en avant de toutes les luttes progressistes, l'anti-électoralisme politique pour l'autonomie du mouvement social, de ses organisations et de ses luttes. Que choisirez-vous ?

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  • Face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et ses conséquences meurtrières, s’est ouvert un débat stratégique à gauche sur la politique que devrait défendre celle-ci en solidarité avec le peuple ukrainien. Charlie Kimber insiste dans cet article sur la nécessité, pour les forces de gauche agissant dans les puissances occidentales, d’une politique indépendante de l’OTAN et de la construction d’un mouvement anti-guerre capable de s’opposer à toute escalade militaire et à la militarisation de l’Europe. 

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  • Anticapitalisme & élections 2022 : Les programmes de transition et leur logique méconnueHausse des salaires et du pouvoir d'achat, indexation sur l'inflation, réduction de la durée journalière et hebdomadaire du travail, plein emploi, ouverture des livres de compte des capitalistes, autogestion des petites entreprises, participation aux décisions et droit de veto dans les grandes, impôt fortement progressif, socialisation des grandes entreprises, des banques et du crédit, ces mesures figurent généralement, avec des formulations parfois certes variables, dans l'ensemble des programmes de transition révolutionnaire communiste. Cependant, loin de définir les bases achevées de la société future, elles masquent une logique méconnue, à la fois de ses détracteurs et parfois même des militants eux-mêmes. Voyons quelle est cette logique.

     

    Les programmes de transition communistes sont assez anciens. Le principal et le plus connu est celui qui figure dans le Manifeste du Parti Communiste, rédigé par Marx et Engels. Un autre, également bien connu du milieu militant, est Le programme de transition de Trotski.

    A la lecture, les mesures économiques ne paraissent pas très radicales et sont mêmes perçues par certains révolutionnaires comme un réformisme bon teint, ne préfigurant pas une société véritablement très éloignée de la notre.

    L'idée de ces projets est double : d'une part, annoncer un ensemble de mesures d'urgences à mettre en application dès le lendemain de la révolution, et d'autre part mobiliser largement autour d'objectifs réduits en prise avec les souffrances quotidiennes de la grande masse de la population, la conscience apparaissant progressivement dans la lutte contre l'ordre établi pour la satisfaction de ces revendications et les nécessités de les dépasser pour améliorer l'existence.

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  • L’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité de nombreuses discussions au sujet de ce que devrait être aujourd’hui un anti-impérialisme conséquent. Une divergence profonde s’est manifestée dans le cadre d’un échange de textes entre Stathis Kouvélakis et Gilbert Achcar, publiés sur notre site. Ce débat sur l’anti-impérialisme est particulièrement important et nous publions une nouvelle contribution de Pierre Reip, Philippe Alcoy et Juan Chingo. 

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