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théorie critique et émancipation radicale

Portait de militantes révolutionnaires historiques à l'occasion de la journée des droits des Femmes

Comment ne pas commencer par Clara Zetkin, militante Marxiste conseilliste, qui est à l'origine de la journée internationale du droit des femmes en 1910.

"Clara Zetkin [ˈklaːʀa ˈt͡sɛtkiːn]1, née Clara Eißner [ˈaɪsnɐ]1 le 5 juillet 1857 à Wiederau, en royaume de Saxe, et morte à Arkhangelskoïe, près de Moscou, le 20 juin 1933, est une enseignantejournaliste et femme politique marxiste allemande, figure historique du féminisme, plus précisément du féminisme socialiste.

Après avoir été membre jusqu'en 1917 de l'aile gauche du SPD, elle rejoint l'USPD (pacifistes) pour se retrouver dans le courant révolutionnaire que constitue la Ligue spartakiste. Ce courant donne naissance pendant la révolution allemande au Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont Clara Zetkin est députée au Reichstag durant la république de Weimar, de 1920 à 1933."

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Citons maintenant Alexandra Kollontaï, militante bolchevique, qui rallia l'opposition de gauche face à l'autoritarisme du régime, et qui a soutenu Clara Zetkin pour l'organisation de la première journée internationale du droit des femmes en 1910.

"Alexandra Mikhaïlovna Kollontaï (en russe : Александра Михайловна Коллонтай), née le 19 mars 1872 (31 mars 1872 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et morte le 9 mars 1952 à Moscou, est une femme politique socialistecommuniste et militante féministe soviétique. Elle est la première femme de l'Histoire contemporaine à avoir été membre d'un gouvernement1 et l'une des premières diplomates femmes du xxe siècle (probablement la première à avoir été officiellement élevée au rang d'ambassadrice)."

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Rosa Luxemburg, Intellectuelle et militante révolutionnaire du parti social démocrate d'Allemagne (SPD), de la ligue Spartakus, et fondatrice du parti communiste d'Allemagne en 1919. Esprit brillant et profondément démocrate, elle s'opposa aux tendances dirigistes et autoritaires de Lénine et des Bolcheviks, et fait parti des personnes à l'origine du communisme de conseil

"Rosa Luxemburg [ˈʁoːza ˈlʊksəmbʊɐ̯k]1 Écouter (souvent retranscrit en français Rosa Luxembourg [ʁoza lyksɑ̃buʁ]2 Écouter, en polonais Róża Luksemburg [ˈruʐa ˈluksɛmburk]3), née le 5 mars 1871 à Zamość dans l'Empire russe (actuelle Pologne) et morte assassinée le 15 janvier 1919 à Berlin en Allemagne, est une militante socialiste et communiste, et une théoricienne marxiste.

Née sujette polonaise de l'Empire russe, elle s'exile en Suisse pour suivre des études, puis prend la nationalité allemande afin de poursuivre en Allemagne son militantisme socialiste. Figure de l'aile gauche de l'Internationale ouvrièrerévolutionnaire et partisane de l'internationalisme, elle s'oppose à la Première Guerre mondiale, ce qui lui vaut d'être exclue du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD). Elle cofonde la Ligue spartakiste, puis le Parti communiste d'Allemagne. Deux semaines après la fondation de ce dernier, elle meurt assassinée à Berlin le 15 janvier 1919 pendant la révolution allemande, lors de la répression de la révolte spartakiste.

Ses idées ont inspiré des tendances de la gauche communiste et donné naissance, a posteriori, au courant intellectuel connu sous le nom de luxemburgisme. L'héritage de Rosa Luxemburg a cependant été revendiqué, de manière contradictoire, par des mouvances politiques très diverses4."

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Louise Michel, militante anarchiste et féministe, elle participa à la commune et fut la première a arborer le drapeau noir anarchiste.

"Louise Michel Écouter, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte1, en Haute-Marne, et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias « Enjolras », est une institutricemilitante anarchistefranc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris.

Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une importante activité littéraire, pédagogique et politique et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. S'étant livrée en mai pour faire libérer sa mère, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan dans l'imaginaire collectif. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire."

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Emma Goldman, militante anarchiste et féministe d'origine Russe, elle soutint la révolution russe avant de s'opposer aux bolcheviks, prenant parti pour les anarchistes. Elle se rendit également en Espagne pour soutenir la révolution libertaire.

"Emma Goldman est une intellectuelle et anarchiste russe née le 27 juin 1869 à Kowno et morte le 14 mai 19401 à TorontoCanada, connue pour son activisme politique, ses écrits et ses discours radicaux libertaires et féministes2. Elle a joué un rôle majeur dans le développement de la philosophie anarchiste en Amérique du Nord et en Europe dans la première moitié du xxe siècle.

Née à Kowno3 appartenant alors à l'Empire russe, elle émigre aux États-Unis4 en 1885 et vit à New York, où elle rejoint dès 1889 le mouvement anarchiste en plein essor après le massacre de Haymarket Square. Elle devient vite une écrivaine et conférencière renommée, captivant des milliers de personnes sur la philosophie anarchiste, les droits des femmes ou les luttes sociales.

Elle soutient, en 1892, une tentative d'assassinat de l'industriel Henry Frick, par son amant et ami de toujours, Alexander Berkman. L'évènement conçu comme un acte de propagande par le fait a lieu lors de la grève de l'usine sidérurgique Homestead. Bien que Frick ne soit que blessé, Berkman est condamné à vingt-deux ans de réclusion. Elle est emprisonnée à plusieurs reprises dans les années qui suivent, pour « incitation à l'émeute » et distribution illégale d'informations sur le contrôle des naissances. En 1906, elle fonde le journal Mother Earth3,4 dont elle assure la rédaction en chef jusqu'à son interdiction en 19175. La même année, avec Berkman, elle est condamnée à deux ans de prison pour propagande antimilitariste contre la conscription. Ils sont ensuite expulsés vers la Russie4.

Initialement, elle soutient la révolution bolchevique, mais s'oppose rapidement au Parti communiste, en prenant notamment la défense des anarchistes victimes de la répression. En 1921, elle fuit l'URSS et raconte son expérience, en 1923, sous le titre My Disillusionment in Russia.

Pendant son séjour en France, en 1928, elle rédige son autobiographieLiving my Life, publiée en 19314.

De 1936 à 1938, lors de la guerre civile et à l'invitation de la Confédération nationale du travail, elle se rend à plusieurs reprises en Espagne pour soutenir la révolution sociale. Elle meurt à Toronto le 14 mai 1940 à l'âge de 70 ans.

Pour certains, Emma Goldman est une « femme rebelle », libertaire et libre penseuse. Pour ses détracteurs, c'est une avocate de l'assassinat politique et de la révolution violente6. Ses écrits et ses conférences touchent des domaines aussi divers que la prison, l'athéisme, la liberté d'expression, le militantisme, le mariage ou l’homosexualité. Bien qu'elle ne partage pas la revendication de la première vague du féminisme en faveur du droit de vote des femmes7, elle développe une nouvelle réflexion intégrant davantage les femmes et la sexualité dans la philosophie anarchiste.

Dans les années 1970, après des décennies d'oubli, son parcours est revisité par des chercheurs féministes ou anarchistes. En 1979, ses Mémoires sont traduits et publiés en français sous le titre L'Épopée d'une anarchiste. New York 1886 - Moscou 19208. Ils sont réédités régulièrement depuis.

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