• Positions d'ECR

    ECR est un site :

    -Anticapitaliste, c'est à dire communiste (et) libertaire : pour l'abolition de la domination de classe, ainsi que des catégories, institutions et formes sociales de base de l'économie capitaliste que sont la propriété privée des moyens de production de biens et services, le salariat, le travail, la valeur, le profit, la marchandise, la monnaie-argent, l'Etat, le centralisme autoritaire, la techno-bureaucratie, la nation, les frontières, la démocratie représentative, la république bourgeoise. ECR défend donc la perspective de la lutte des classes, du communisme, de la démocratie directe autogestionnaire, de l'autogestion généralisée.

    -Pour le progrès social : accès égal pour tou-te-s à la satisfaction des besoins les plus fondamentaux que sont l'alimentation, le logement, la santé, l'éducation. 

    -Pour l'égalité sociale et la différence culturelle : pour le féminisme et les droits LGBTQIA+, contre le racisme : l'extension des libertés individuelles, l'abolition des discriminations liées au sexe, à l'origine ethnique, et tout autre critère de nature biologique ou social.

    -Internationaliste et cosmopolite : Pour l'abolition des frontières, des nationalités, la liberté de circulation et d'installation, la solidarité de classe internationale.

    -Hédoniste : pour la réduction du temps de production nécessaire, le développement du temps libre, des activités humainement épanouissantes.

    -Décroissant : pour une décroissance volontaire et soutenable, articulant réponse aux besoins sociaux, en priorité les plus élémentaires, prise en compte des limites biologiques des modes de production industriels, transition technique et énergétique et autolimitation.

    Ce système ne pourra pas être transformé par une série de micro-ajustements successifs (le réformisme), ni par la suffisance des seules actions de petites minorités actives (l'insurrection), ni par une révolution "politique", débouchant sur la conquête du pouvoir d'Etat et la mise en place de nouveaux maîtres et/ou d'une bureaucratie dirigeante. Il faudra une révolution sociale de masse pour s'en émanciper ! Une révolution venant d'en bas, auto-organisée, indépendante de l'Etat et des organisation aspirant à en prendre les commandes. Cette révolution ne pourra être le fruit d'une alliance avec les casses dominantes, dirigeantes, exploiteuses. En dernier ressort, l'essentiel des individus de cette classe préfèreront défendre leurs intérêts individuels et rejoindront les rangs de la contre-révolution, soit en constituant des milices fascistes, ou en tentant de prendre le contrôle du mouvement, de s'ériger en nouvelle classe dominante, afin de maintenir leurs privilèges et bloquer l'émancipation commune. Seule la classe exploitée, qu'il est encore pertinent de nommer prolétariat, pourra en finir avec la société capitaliste et construire une société émancipée de l'oppression, de la misère, de l'exploitation, des discriminations et de la destruction du vivant.