• Découvrir la critique de la valeur

    Voici deux liens pour s'initier à la critique de la valeur.

    La « critique de la valeur » ou « Wertkritik » en allemand, est une proposition théorique qui a pour ambition de renouveler la critique radicale de l’économie politique à partir d’une relecture de Karl Marx. Elle s’est développée à compter de la fin des années 1980, en Allemagne, en Autriche et en France, au sein des groupes et des revues Krisis et Exit, sous l’impulsion d’auteurs comme Robert Kurz, Roswitha Scholz, Norbert Trenkle ou Anselm Jappe. Elle est également représentée aux Etats-Unis, notamment par Moishe Postone.

    initiation à la critique de la valeur

    critique de la valeur (wertkritik)

    Ce courant de pensée tente, par une relecture et réinterprétation de la pensée de Marx, de dépasser les cathégories classiques de la critique du caitalisme utilisées par les partis politiques et les mouvements de la gauche réformiste et radicale.

    Elle met l'accent sur la nécessité de ne pas séparer, dans la critique, la dimension abstraite du capitalisme de sa dimension concrète. De là, elle permet, par exemple, de ne pas séparer, de ne pas opposer, la valeur d'usage de la valeur d'échange, mais de les penser comme deux dimensions existantes l'une avec l'autre, à travers l'autre, par rapport à l'autre. En effet, remettre en cause la valeur d'échange tout en réhabilitant la valeur d'usage, en cherchant à la faire correspondre à une réalité qui serait déformée, pervertie par la première, conduit à lui attribuer une valeur quantitative sur la base de critères qualitativement différents, qui aboutissent à réhabiliter la valeur d'échange, la logique marchande, le capitalisme, sous d'autres formes.

    De ce fait, la critique de la valeur permet également, partant de cette analyse, d'aborder la critique d'un faux ou semi-anticapitalisme, en vérité anti-libéralisme, qui ne s'en prend qu'a la dimension abstraite du capital (la dimension financière, monétaire), sans remettre en question dans le même temps sa dimension concrète, c'est à dire de s'attaquer aux catégories fondamentales du capitalisme : argent, marchandise, salariat, travail et propriété privée des moyens de production.

    Au delà, cette critique fournit des outils pour penser la fin de l'économie et de la politique, entendues à travers les formes concrètes qu'elles prennent dans les sociétés capitalistes, et de penser leur remplacement par la prise de décision directe, autonome, et l'autogestion généralisée de tous les aspects de la vie.

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