• Qu'est-ce que la Décroissance ?

    Pour comprendre ce qu’est la décroissance, il est d’abord nécessaire de parler du concept de croissance. La croissance est estimée en fonction de l’augmentation du PIB. Il s’agit d’une notion essentiellement monétaire. Elle contient en elle l’idée que l’accroissement monétaire constitue un indice de bien être, et que l’économie, les échanges marchands, sont au centre de l’existence.

    Or il est aisé de constaté que la croissance monétaire ne constitue pas un indice valable pour évaluer le bien vivre, le bien être. D’une part parce que la quantité ne suffit pas au bien être, n’efface pas certaines souffrances. D’autre part parce qu’au sein des pays économiquement dominants, il existe de fortes inégalités en matière de revenus, d’accès à l’éducation, aux soins, aux dispositifs de droits commun (sans compter l’inégalité produite au niveau international, du fait que dans certains pays, les gens n’ont que difficilement accès aux ressources élémentaires : eau, alimentation). La croissance est par conséquent génératrice de fortes inégalités. De plus, du fait de la situation de course à la richesse qu’elle impose, dans le cadre de la concurrence capitaliste, elle ne se donne aucune limite du point de vue écologique. Ainsi, elle constitue une des composantes génératrice des désastres écologiques que nous connaissons aujourd’hui et des menaces qui se profilent à l’avenir. Enfin, la croissance est la croissance du pouvoir économique et politique sur la vie. Elle dépossède les populations de leurs ressources, de leurs savoirs faire et de leur pouvoir de décision sur la production de leur vie.

    Pour comprendre ce qu’est la décroissance, il est d’abord nécessaire de parler du concept de croissance. La croissance est estimée en fonction de l’augmentation du PIB. Il s’agit d’une notion essentiellement monétaire. Elle contient en elle l’idée que l’accroissement monétaire constitue un indice de bien être, et que l’économie, les échanges marchands, sont au centre de l’existence.

    Or il est aisé de constaté que la croissance monétaire ne constitue pas un indice valable pour évaluer le bien vivre, le bien être. D’une part parce que la quantité ne suffit pas au bien être, n’efface pas certaines souffrances. D’autre part parce qu’au sein des pays économiquement dominants, il existe de fortes inégalités en matière de revenus, d’accès à l’éducation, aux soins, aux dispositifs de droits commun (sans compter l’inégalité produite au niveau international, du fait que dans certains pays, les gens n’ont que difficilement accès aux ressources élémentaires : eau, alimentation). La croissance est par conséquent génératrice de fortes inégalités. De plus, du fait de la situation de course à la richesse qu’elle impose, dans le cadre de la concurrence capitaliste, elle ne se donne aucune limite du point de vue écologique. Ainsi, elle constitue une des composantes génératrice des désastres écologiques que nous connaissons aujourd’hui et des menaces qui se profilent à l’avenir. Enfin, la croissance est la croissance du pouvoir économique et politique sur la vie. Elle dépossède les populations de leurs ressources, de leurs savoirs faire et de leur pouvoir de décision sur la production de leur vie.

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