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Par Floran Palinowski le 27 Mars 2022 à 10:00
Hausse des salaires et du pouvoir d'achat, indexation sur l'inflation, réduction de la durée journalière et hebdomadaire du travail, plein emploi, ouverture des livres de compte des capitalistes, autogestion des petites entreprises, participation aux décisions et droit de veto dans les grandes, impôt fortement progressif, socialisation des grandes entreprises, des banques et du crédit, ces mesures figurent généralement, avec des formulations parfois certes variables, dans l'ensemble des programmes de transition révolutionnaire communiste. Cependant, loin de définir les bases achevées de la société future, elles masquent une logique méconnue, à la fois de ses détracteurs et parfois même des militants eux-mêmes. Voyons quelle est cette logique.
Les programmes de transition communistes sont assez anciens. Le principal et le plus connu est celui qui figure dans le Manifeste du Parti Communiste, rédigé par Marx et Engels. Un autre, également bien connu du milieu militant, est Le programme de transition de Trotski.
A la lecture, les mesures économiques ne paraissent pas très radicales et sont mêmes perçues par certains révolutionnaires comme un réformisme bon teint, ne préfigurant pas une société véritablement très éloignée de la notre.
L'idée de ces projets est double : d'une part, annoncer un ensemble de mesures d'urgences à mettre en application dès le lendemain de la révolution, et d'autre part mobiliser largement autour d'objectifs réduits en prise avec les souffrances quotidiennes de la grande masse de la population, la conscience apparaissant progressivement dans la lutte contre l'ordre établi pour la satisfaction de ces revendications et les nécessités de les dépasser pour améliorer l'existence.
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Par Floran Palinowski le 9 Février 2022 à 23:56
Lors d'un récent meeting à Marseille, Fabien Roussel inventait l'antithèse de la théorie du ruissellement : le "Roussellement" ! Loin d'inventer la poudre, cette idée démontre à celles et ceux qui en auraient encore besoin que le PCF a depuis longtemps perdu la boussole théorique du communisme. Il n'est plus guère qu'un tas de cendres dont le Phoenix ne renaîtra certainement pas !
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Par Floran Palinowski le 29 Janvier 2022 à 23:50
Depuis 2017, la crise du COVID-19, les mouvements des Gilets Jaunes, les vagues #Me Too et Black Lives Matter, et à l'opposé l'irruption dans le champ électoral d'une droite encore plus extrême, ont quelque peu changé la donne. Cependant, les élections de 2022 restent les élections de valets de la bourgeoisie et des fonctionnaires du Capital. La critique générale que l'on peut en faire demeure donc assez sensiblement la même. De ce fait, plutôt que de se répéter et d'écrire une nouvelle série d'articles, le mieux sera de redécouvrir les textes publiés il y a 5 ans : Dossier : Elections présidentielles 2017 - Les raisons d’une impasse
Un texte d'actualité, plus court, est néanmoins en cours de préparation.
Vous pourrez également suivre et rejoindre la campagne non-électorale de l'Union Communiste Libertaire sur son site :
https://www.unioncommunistelibertaire.org/
Ainsi que sur les réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/UnionCommunisteLibertaire/
https://twitter.com/UnionCoLibEt en attendant le matériel de campagne, vous pouvez toujours lire les propositions de l'organisation dans le Manifeste de l'UCL
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Par Floran Palinowski le 5 Mars 2017 à 18:00
Il est clair que les partis politiques qui présenteront des candidats à la présidentielle ne seront pas en mesure d’apporter des réponses satisfaisantes aux enjeux de notre époque. Autant les politiques menées au niveau de l’Etat ne peuvent avoir d’impact réel si elles ne sont pas menées de manière coordonnée avec celles d’autres Etats ; autant les hommes politiques les plus à même de gagner les élections participent de réseaux d’intérêts, et plus largement sont les agents exécutants d’une classe dont les intérêts divergent avec les nécessités de notre époque ; autant les décisions sociales sont dictées par des dynamiques économiques qui lui sont extérieures et s’imposent à elles. La réponse ne pourra venir que d’en bas, de la capacité de la société à s’organiser indépendamment du politique et de ses institutions.
Notre époque est traversée par des crises multiples
La société subit actuellement toute une série de crises économiques, écologiques, sociales, culturelles, et politiques. Les partis politiques candidats à l’élection sont soit incapables de reconnaître ces problèmes, soit incapables de formuler des solutions réellement efficaces, soit incapables de les mettre en pratique. Pourtant, des solutions existent. Encore faut-il comprendre les causes du problème et être prêts à opérer les changements qui s’imposent.
Une analyse critique des partis et candidats à la présidentielle 2017
Stratégie – Pour changer la société : s’organiser et lutter !
Télécharger « ECR_Dossier Elections Présidentielles 2017.pdf »
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Par Floran Palinowski le 5 Mars 2017 à 11:00
La réponse ne pourra venir que d’en bas, de la capacité de la société à s’organiser indépendamment du politique et de ses institutions.
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