• Dans la réponse suivante aux articles de François Chesnais et Louis Gill, parus sur ce site et dans le n°40 de Carré Rouge, je me limiterai aux points en discussion entre nous concernant l’analyse générale des crises de la production capitaliste que l’on est en droit de développer sur la base des différentes élaborations que l’on trouve au sein de la critique marxienne de l’économie politique. Je me propose de revenir éventuellement une prochaine fois sur la présente crise, après que ces questions théoriques préalables auront été réglées.

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  • Nous publions ci-dessous la réponse d’Alain Bihr à des remarques faites par François Chesnais sur son article publié sur notre site en date du 1er novembre 2008 et intitulé «Le triomphe catastrophique du néo-libéralisme». (Réd)

     

    Dans l’article intitulé «La récession mondiale: moment, interprétations et enjeux de la crise» paru dans le n° 39 de Carré Rouge, François Chesnais conteste les éléments d’analyse de la récente crise financière et bancaire mondiale, qui n’est jamais que la dernière phase en date de la crise structurelle dans laquelle le capitalisme est entré au cours des années 1970, analyse que j’ai eu l’occasion de développer dans le numéro 199 d’A Contre-Courant sous le titre: «Sur la crise (1): Le triomphe catastrophique du néolibéralisme». Il vise notamment la thèse selon laquelle cette crise trouverait sa source dans un excès de plus-value. D’une part, cette thèse lui paraît proprement hérétique d’un point de vue marxiste ; et, d’autre part, elle n’est pas, à ses yeux, susceptible de rendre compte du processus ayant mené à la récente crise financière. C’est sur ces deux points que je voudrais ici lui répondre.

     

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  • Nous publions, ci-dessous, un article d’Alain Bihr, paru dans le mensuel A contre-courant fin décembre 2008. Cet article fait suite à l’article publié sur ce site intitulé «Le triomphe catastrophique du néolibéralisme» en date du 1er novembre 2008. (Réd.)

    Au fur et à mesure où les semaines passent, on mesure mieux l’ampleur et la profondeur de la crise dans laquelle le capitalisme est en train de s’enfoncer. Tous les indicateurs économiques (évolution du PIB, prévisions de croissance pour les trimestres à venir, chiffres du chômage, etc.) sont en train de passer au rouge, tandis que les annonces de mesures de chômage technique et de plans de licenciement collectif se multiplient. Il est désormais certain que nous sommes entrés dans une phase de récession voire de dépression économique, dont personne ne peut prédire ni la durée ni les effets.

    En fait, la première aussi bien que les seconds déprendront essentiellement des politiques qui seront engagées pour en sortir, lesquelles seront elles-mêmes fonction des rapports entre forces sociales et politiques et de leur évolution au fur et à mesure où la crise va se développer. Différents scénarios ou stratégies s’affirment ou se dessinent d’ores et déjà à cet égard, qu’il faut s’efforcer de distinguer et de caractériser, notamment sous l’angle de leurs incidences pour les travailleurs salariés. Les distinguer permettra ultérieurement d’évaluer les différentes politiques qui seront engagées pour gérer la crise et juger du cours effectif de cette dernière. Cependant, avant de passer ces différents scénarios en revue, il convient de revenir sur la crise actuelle pour en comprendre la nature et les enjeux.

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  • Dix-huit mois après la brutale aggravation de la crise économique mondiale survenue pendant l’été et l’automne 2008, quel bilan pouvons-nous dresser de ce qui s’est passé et ne s’est pas passé depuis lors ? Quelles sont les prévisions alors faites qui se sont réalisées et celles qui ont, au contraire, été infirmées par la séquence des événements auxquels nous avons assisté ? Quels enseignements pouvons-nous et devons-nous en tirer ? Et quelles prévisions peut-on raisonnablement engagées pour l’avenir à court et moyen terme ? Telles sont quelques-unes des questions que se propose d’aborder cet article et auxquelles il ne répondra d’ailleurs qu’en partie.

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  • Le nouvel ouvrage d’Alain Bihr, notre camarade de A contre-courant, initie une nouvelle collection aux éditions Page Deux, « Empreinte », dédiée aux outils théoriques critiques du capitalisme. D’une densité remarquable, La Logique méconnue du Capital réussit le tour de force de présenter en 122 pages les enjeux de l’opus magnum de Karl Marx.

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